Projet Népal
En bref...
Le Projet Népal a lancé notre premier grand voyage à vélo, avec pour objectif de rejoindre le Népal depuis le sud de la France, tout en respectant les valeurs qui nous tenaient à cœur.
Départ le 12 juillet 2021, arrivée au Népal le 25 avril 2023 et plus de 3 mois sur place, soit près de 2 ans d’aventure !
Quelques chiffres
2
Cyclonomades
15
Pays traversés
15 000
Kilomètres pédalés
40
Kilos de matériel chacun
L'itinéraire effectué
Pourquoi un voyage à vélo ?
Quand on pense « voyage », on pense souvent « avion ». Et pourtant, il y a bien des façons de partir découvrir de nouveaux endroits.
285g de CO₂/passager/km
On est de plus en plus conscients de l’impact de nos choix sur le réchauffement climatique, et notamment en terme de transports. Pour éviter d’en ajouter aux problèmes de notre chère planète, on a donc décidé de partir en voyage sans avion.
14g de CO₂/passager/km
42g de CO₂/passager/km
310g de CO₂/passager/km
Evidemment, tous les transports motorisés sont, d’une façon ou d’une autre, toxiques pour l’environnement. Il est ainsi préférable de les utiliser consciencieusement, dans la limite du raisonnable et de nos besoins réels. Mais finalement, quand on pensait à partir à l’autre bout du monde en transports en commun, on sentait que ça nous correspondait pas vraiment.
Si vous avez déjà rêvé de sauter d’un train pour faire autre chose que de regarder par la fenêtre, vous comprendrez certainement notre envie de liberté. On voulait pas seulement « voyager » au sens où on l’entend souvent, mais plutôt « vivre un voyage » : à notre rythme, dans la tranquillité de la nature et grâce à nos propres efforts. Le vélo était visiblement la solution idéale.
Et si vous aussi vous essayiez ?
Le voyage à vélo est une façon écologique découvrir le monde en immersion totale. En plus d’être non-polluant, cela présente plusieurs avantages :
L'AUTONOMIE
Transporter sa vie en 2 roues permet de s’arrêter où on veut, quand on veut, et de pouvoir profiter en pleine nature…
LES RENCONTRES
Voyager à vélo est assez atypique : ça attise la curiosité et favorise grandement les échanges.
La polyvalence
Bien équipé on porte presque tout et on roule presque partout, d’une route cabossée aux chemins boueux ou enneigés.
Le défi
Ca parait parfois insurmontable, mais c’est un beau défi à relever, qui récompense bien plus que ce qu’on imagine.
Un choix réfléchit
Dans notre société, beaucoup perçoivent le nomadisme ou d’autres choix de vie atypique de manière négative. Jugé marginaux et instables, ce sont pourtant des choix de vie réfléchit et assumés. Pour comprendre les raisons qui poussent les gens à changer radicalement de mode de vie, on peut se tourner vers notre monde Occidental et son lot de vices : carcans sociaux, matérialisme, appel à la consommation et manque de sens conduisent certains à fuir ce mode de vie capitaliste.
Pour notre part, on l’aimait bien notre quotidien, nous n’étions pas les plus à plaindre. Bien qu’on vivait malgré plutôt sainement et dans le respect de nos valeurs, on rêvait de partir à l’aventure loin de chez nous, vers de nouvelles contrées. Nos escapades de quelques jours dans les montagnes avoisinantes ne nous suffisaient plus, on voulait plus de paysages, de découvertes, de rencontres. On voulait en apprendre plus sur notre monde et ses habitants, et de manière concrète. Mais il était pour nous hors de question de partir à l’aventure en 4×4 et dormir en hôtel all-inclusive.
Le voyage itinerant
Rien de tel pour ça que le voyage itinérant, la vie de nomade. On décide de là où on veut se rendre, d’y rester quelques temps ou d’en repartir le lendemain. Bref, une vie de liberté avant tout. Mais pas seulement. Devenir nomade, ça veut aussi dire chercher chaque jour un nouveau lieu où poser son toit, ne pas trop s’attacher à un endroit ou une personne, et mettre entre parenthèses son confort… Bref, ce choix de vie présente aussi son lot de difficultés.
Mais le nomadisme, c’est avant tout l’occasion de se redécouvrir en tant qu’humains, de revenir à des valeurs fondamentales et simples, de laisser de côté les vices, l’agitation, le stress et les obligations du quotidien. Devenir nomade c’est revenir à l’instant présent, accorder de l’importance à chaque mètre parcouru, à chaque seconde qui s’écoule, chaque personne rencontrée. Ca permet globalement de revenir aux bases de l’école de la vie, d’apprendre un plus chaque jour, et de se laisser porter par le cours des choses.
Une aventure avant tout humaine
Rencontrer les locaux
Simple rencontre, hospitalité, Warmshower ou volontariat
Partager
A travers le volontariat mais aussi par la photographie, l’écriture, et les rencontres, tout simplement.
Se développer
Une expérience qui forge et aide à évoluer.
Notre aventure en bref
Vous imaginez bien que 2 ans de voyage à vélo entre la France et le Népal ça se résume pas comme ça. On va donc ici plutôt parler de notre ressenti face à cette incroyable expérience. Si vous souhaitez plus en détails sur ce qu’on a vécu dans chaque pays, on vous invite à découvrir notre aventure sur Instagram, ou Facebook, ou encore Polarstep, en attendant qu’on ait enfin mit à jour notre carnet de voyage sur ce blog.
Difficile de savoir par où commencer. C’était un voyage d’une extrême richesse, tant par les paysages traversés, que par les différentes cultures rencontrées, les problèmes surmontés, les merveilleuses rencontres effectuées… Bref, ce voyage c’était avant tout une aventure humaine. On s’est très vite aperçu que le fait de respecter un timing n’avait pas vraiment de sens pour nous, et les rencontres qu’on a fait dès le début nous ont aidé à prendre le temps et à lâcher prise. Ce sont d’ailleurs principalement les rencontres qui ont forgé notre voyage et son itinéraire au fil des pays. On n’a pas hésité à faire des détours pour revoir des gens rencontrés par hasard, à suivre les conseils des locaux, à aller un peu plus loin dans les terres chercher de petits villages pour leur authenticité. Et plus que dessiner notre itinéraire, ces rencontres nous ont aussi beaucoup appris sur nous même. On a découvert l’incroyable générosité de l’humain dans chaque pays. On a dû évoluer dans notre façon d’appréhender les choses faces à la différences des cultures mais aussi face à la difficulté de certains évènements. Plus que jamais nous avons cultivé nos capacités d’ouverture à l’autre, de non jugement, de bienveillance, de patience et de partage. Nous avons appris à faire confiance aux gens et à la vie, à vivre dans l’instant présent, sans ressasser le passer ou s’inquiéter du futur ou du cours des évènements.
Bref, ce qu’on retiendra de ce voyage, au delà des superbes paysages qu’on s’est donné la possibilité d’atteindre et des belles rencontres qu’on s’est laissé le temps de vivre, ce sont ses enseignements.
Et ce n'est pas fini
Quand nous avons finalement atteint notre objectif en arrivant au Népal, on a commencé à réfléchir à l’apprès voyage, parce que c’était quelque chose qu’on avait laissé en suspend. On en est venu à une conclusion : prendre un avion pour rentrer chez nous n’avait pas de sens après tout ça. Cela venait contredire notre vœux de voyage sans avion et nous paraissait bien trop brutal comme retour à la réalité d’un autre quotidien.
On a donc décidé de rentrer en France par les terres, sans forcément autant pédaler cette fois, mais en évitant de prendre des moyens de transports trop néfastes pour l’environnement. Donc pas d’avion ni ferry si possible, mais pourquoi pas des trains, du stop et quelques bus ! Le but étant de profiter de ce trajet retour au grès de nos envies et de nos besoins.
On est actuellement quelque part entre le Népal et la France, et vous pouvez nous suivre plus ou moins en direct sur Instagram, Facebook ou Polarstep.